People In : bien évaluer pour mieux recruter
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People In : bien évaluer pour mieux recruter

Recruter est un défi permanent. Comment repérer les meilleurs profils qui ne rentrent pas dans le moule ? Les DRH doivent employer des méthodes objectives pour détecter les talents. C’est pourquoi la start-up People In propose des tests pour évaluer les compétences sociales indépendamment du CV des postulants.

Se jeter à l’eau dès l’entretien d’embauche. C’est ce que propose People In. La start-up a imaginé immerger le candidat dans sa future situation de travail dès la phase de candidature. Cette mise en situation professionnelle permet une présélection des candidats sans C.V. Une idée novatrice inspirée du parcours atypique de sa conceptrice Elodie Sarfati, « J’ai beaucoup changé de secteurs et de métiers. Autrefois, j’étais dans le journalisme et la communication. J’ai aussi fait un an de théâtre, plein de petits boulots… Puis à 25 ans, j’ai repris des études, un master en éthique et organisation. J’ai monté une première boîte d’audit et je suis devenue consultante en conduite du changement. Tout ça était difficilement lisible sur un CV… », explique la CEO de People In.

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Une compétence technique dure… 2 ans

A l’ère de l’IA, 9 candidats sur dix ont changé ou vont changer de métier au cours de leur carrière professionnelle. Exaltante, la fluidité des parcours complique l’évaluation des aptitudes professionnelles. Si on ajoute à cela l’obsolescence de plus en rapide des compétences techniques – 2 ans en moyenne -, on conclut qu’il faut prioritairement miser sur les compétences sociales et comportementales (soft skills). A partir de ce constat, une conclusion s’impose : mieux vaut évaluer les savoirs-être dès l’entretien d’embauche.

D’où le concept novateur de People In : présélectionner les candidats sans CV par des tests de mise en situation. Résultat : des profils différents sortent du lot. Diversité et égalité des chances riment ainsi avec compétences. Eprouver la compétence fait gagner du temps aux services RH. Aujourd’hui, la gestion de cas pratique (assessment) est généralement prévue à la fin du processus de sélection. En inversant l’ordre des priorités, People In fait émerger des profils originaux qui ne seraient jamais parvenus au stade de l’entretien. « 70% de nos clients satisfaits de leur recrutement nous disent qu’ils n’auraient pas reçu le candidat retenu par nos tests, sur la base de son CV », se félicite Elodie Sarfati.

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Des tests pour tous les postes

Presque tous les métiers font appel aux compétences non-techniques. Certains secteurs s’avèrent particulièrement réceptifs au message de People In. Songeons aux métiers de la relation client (commerciaux, chefs de projet, assistants, managers) qui couvrent divers domaines d’activité (logistique, industrie, retail). Dans ces jobs qui s’apprennent en grande partie sur le terrain, les soft skills sont essentielles.

Concrètement, comment ça marche ? L’entreprise cliente de People In insère dans son annonce d’offre d’emploi un lien URL donnant accès au test. Quand un postulant clique dessus, s’ouvre un modèle d’exercice par typologie de compétences (organisation, priorisation, prise de décision en fonction d’un contexte précis…). Chaque exercice évalue deux ou trois compétences sociales clés. Courts, ils durent entre 5 et 30 minutes. Le candidat passe le test puis ses notes sont envoyées sur les outils numériques des recruteurs. « On a modélisé ces exercices dans notre base pour pouvoir les réutiliser. À chaque fois, on personnalise l’exercice avec un contexte et un niveau de difficulté différents en fonction du poste. Nos ingénieurs pédagogiques créent des tests adaptés à chaque client même s’il y a une base commune.», précise la CEO de People In. 

Plateforme SAAS

Accessible par abonnement, People In échelonne ses tarifs en fonction du nombre de tests créés, le nombre de candidats étant de son côté illimité. Le nombre conséquent de tests en base assure la souplesse de ce modèle et ouvre la possibilité à ses clients d’utiliser les tests en continu.

En tant que plateforme SAAS, la start-up a défini ses objectifs de croissance : accélérer le déploiement commercial de la plateforme, et lancer un projet de recherche-développement sur l’IA. L’avenir de l’intelligence passe par un recrutement malin.

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