« L’IoT est nécessaire à l’entreprise »
Derichebourg Multiservices chapeautera la thématique Smart Facilities pour entreprises du deuxième concours French IoT.
L’occasion pour son directeur de l’innovation, Jean-Christophe Lagrange, d’expliquer l’importance de l’IoT pour son Groupe.
Le boom de l’Internet des Objets et de l’Internet des Services, chez Derichebourg, est un relai de croissance identifié. Opérateur de services aux entreprises, Derichebourg Multiservices s’est engagé dans l’encadrement du deuxième concours French IoT, organisé par La Poste. Elle y sélectionnera les quatre start-up les plus innovantes dans le domaine des smart facilites pour entreprises.
Son directeur de l’innovation, Jean-Christophe Lagrange, revient sur l’opportunité de l’IoT pour son groupe.
French IoT : Pourquoi Derichebourg Multiservices s’associe-t-elle au concours French IoT ?
Jean-Christophe Lagrange : L’idée a germé après notre rencontre avec Le Groupe La Poste lors du dernier CES de Las Vegas. Le but est de s’associer pour encourager le développement de l’innovation. C’est aussi l’occasion d’amener notre Groupe à accélérer sa mue digitale, afin de moderniser l’ensemble de son activité et de mieux servir ses clients. Ce partenariat nous permet également de trouver des compétences pour accélérer notre croissance à l’horizon 2017.
French IoT : Le concours génèrera de nombreux échanges avec les start-up. Qu’allez-vous leur apporter ?
J.-C.L. : Elles vont pouvoir tester ce qu’elles ont déjà développé en intégrant nos nouvelles solutions qui vont être proposées prochainement à nos clients. Tout le monde sera gagnant : la start-up, Derichebourg et le client qui va pouvoir, notamment, améliorer le bien-être et l’efficacité de ses équipes.
French IoT : En quoi l’Internet des Objets peut-il être une opportunité de développement pour Derichebourg ?
J.-C.L. : L’intérêt que nous lui portons n’est pas nouveau. Nous ne faisons que l’officialiser ici, avec un positionnement fort sur les smart facilities. L’IoT est nécessaire aujourd’hui. Il permet d’anticiper la relation que nos équipes auront avec les objets connectés et d’améliorer les services que nous proposerons. Nous avons une palette très large de métiers et d’expertises, ce qui est optimal pour développer et tester les solutions IoT qui correspondent aux demandes actuelles de nos clients.
French IoT : Quelles sont ces demandes ?
J.-C.L. : Dans l’espace qu’il occupe, un salarié cherche à recréer une expérience de bien-être. Les entreprises mettent aujourd’hui au centre de leurs préoccupations ces nouvelles attentes qui impacteront réellement l’aménagement des bureaux de demain. Chaque salarié devient acteur de son bureau : il va pouvoir commander un ensemble de services comme la propreté des lieux par exemple.
French IoT : Les smart facilites aux entreprises sont-elles un secteur porteur de l’IoT ?
J.-C.L. : Oui, car le B2B mesure à chaque instant la relation entre investissement et retour sur investissement. Les entreprises, aujourd’hui, sont à peu près toutes engagées dans une stratégie digitale à différents niveaux. L’objectif est de proposer le maximum d’offres avec une dimension IoT. Ignorer que le marché actuel est celui de la génération Y est risqué si l’on souhaite réaliser de la croissance. Certaines entreprises consomment de l’IoT pour associer performance d’entreprise et bien-être des utilisateurs ; d’autres comme Derichebourg, pour rendre accessible ses services.
French IoT : En France, le marché de l’IoT n’est encore qu’à ses prémices. Quand atteindra-t-il sa maturité ?
J.-C.L. : A l’heure actuelle, il y a pas mal de soucis de réseaux, de débit, la 5G va arriver… Tout cela est intimement lié. On y verra beaucoup plus clair d’ici cinq ans. Dans dix ans, on n’en parlera même plus.
Propos recueuillis par Benjamin Hay – © Derichebourg