L’e-santé, un marché d’avenir !
Plus de 78 millions d’objets connectés de télémédecine destinés aux seniors devraient notamment être déployés dans le monde d’ici 2025.
A ce moment-là, ce ne sont pas moins de 9% des seniors dans le monde qui seront équipés d’un dispositif connecté de télémédecine, selon une étude menée par le cabinet Idate Digiworld. En France, une autre étude, de l’Institut Français des seniors, datant de 2016, rapportait que trois seniors français sur quatre ont déjà entendu parler des objets connectés, sans en être pour autant utilisateurs. Le vieillissement des populations, en particulier en France, devrait d’ailleurs faire de la « silver economy » l’un des moteurs d’un marché de l’e-santé promis à un bel avenir.
Dans son ensemble, le secteur de l’e-santé affiche des croissances allant de 1 à 15% dans de nombreux pays à travers le monde. Où les nouvelles technologies en matière de santé auraient notamment pour vertu de réduire les dépenses de santé publique, en moyenne, de 1,2%.
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La France parmi les marchés d’avenir
Bonne nouvelle : après les États-Unis et le Royaume-Uni, la France serait le troisième marché le plus prometteur pour le secteur mondial de l’e-santé. Avec son plan « Ma santé 2022 », le gouvernement français a en effet fait l’une de ses priorités du développement de l’e-santé sur le territoire.
Selon une étude d’IMS Health et du Cercle de réflexion de l’industrie pharmaceutique (CRIP), le taux d’observance thérapeutique se situerait, en France, autour de 40%. Un chiffre bas, qui recoupe les constatations faites au niveau mondial par l’OMS (en moyenne, un patient sur deux suit son traitement dans les pays développés) et dont les conséquences humaines ou financières restent importantes. Un traitement médical mal suivi génère une série de complications dont le coût est évalué à neuf milliards d’euros.
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French IoT – Illustration Shutterstock.com
