Ces assistants connectés qui nous facilitent la vie

Pour des Français de plus en plus connectés, les assistants virtuels peuvent être un bon moyen de gagner du temps ou trouver de l’aide rapidement.

Une multitude d’études le montrent : les Français sont toujours plus connectés à leur smartphone et ont du mal à en décrocher, même pendant leurs vacances. Et toujours plus nombreux sont ceux qui utilisent les assistants virtuels désormais présents sur la majorité des plateformes (smartphone, PC…), en plus des chatbots proposés par les sites internet.

Selon une étude publiée par l’institut Toluna au mois de mars, pas moins de 48% des Français se sont déjà servis, au moins une fois, d’un assistant virtuel. Parmi eux, un sur cinq (19%) se sert une fois ou plus quotidiennement d’un chatbot, sur Facebook Messenger ou autre application. La proportion d’utilisateurs passe à 22% concernant les commandes vocales sur smartphone, telles que Siri chez Apple ou Google Assistant.

L’expérience est concluante pour une majorité de ceux qui ont recours à ces assistants (71% d’opinions favorables, selon l’étude). Au classement des avantages les plus couramment cités, l’on trouve d’abord le fait d’avoir les mains libres et l’absence de devoir taper au clavier (38%), devant celle de ne plus devoir obligatoirement regarder un écran (21%).

S’affranchir du clavier et de l’écran

Conséquence, pour échanger avec leur assistant virtuel, les utilisateurs optent ainsi davantage pour la voix (61% des cas d’usage) que pour l’écrit (39%). Parmi les fonctions les plus recherchées, on retrouve la mise en relation avec un service consommateur (28%), la possibilité de recevoir coupons et promotions diverses (21%) puis le fait de pouvoir géolocaliser un point de vente (16%).

Au rayon des défauts -même les assistants virtuels en ont-, les Français trouvent à y redire. Ils souhaitent en premier lieu que soit améliorée la compréhension de ce qu’ils demandent ou recherchent (pour 36% d’entre eux), devant des réponses plus précises à leurs requêtes (26%) ou la possibilité de basculer vers un conseiller « humain » en cas de besoin (15%).

Et les assistants virtuels ont de beaux jours devant eux : selon l’institut Gartner, d’ici 2019, 20% des interactions avec un smartphone se feront via les aides personnelles telles que Siri ou Alexa.

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