Pollution : des capteurs connectés pour mieux respirer
Décryptage

Pollution : des capteurs connectés pour mieux respirer

Sous l’effet de la chaleur, la pollution atteint des pics des plus néfastes pour la santé. Grâce aux capteurs connectés, la technologie propose des solutions innovantes permettant de mesurer la qualité de l’air, de l’assainir ou de nous préserver en cas d’exposition directe.

Particules fines, dioxyde d’azote, ozone, COV : l’air ambiant est plus que jamais chargé en polluants atmosphériques lorsque le thermomètre flirte avec les sommets. Au cœur d’une multitude d’innovations technologiques, les capteurs connectés s’invitent aussi dans les outils permettant de mesurer et de lutter contre les effets de la pollution, nous procurant une part de maîtrise sur cet environnement pollué dont on subit les effets néfastes. A l’extérieur comme à l’intérieur, ils se révèlent de précieux alliés les innovations technologiques déploient leurs capteurs intelligents pour nous offrir des solutions à visée informative et proactive.

Atmotrack, des capteurs qui évoluent en mobilité

Atmotrack, une start-up nantaise lauréate de la troisième édition du concours French IoT, installe directement ses capteurs sur les flottes de véhicules ou de vélos partenaires pour mesurer le taux de pollution de l’ensemble des villes de l’Hexagone. En région parisienne, Airparif permet de suivre l’évolution des données liées à la pollution, grâce au déploiement de 70 stations de mesure réparties sur le territoire francilien.

Les deux structures, complémentaires, possèdent leur application dédiée, Adviz’air et Airparif Itiner’AIR, qui permettent aux usagers de suivre les niveaux de pollution en temps réel. Dans la même lignée, l’application mobile d’AirVisual attribue une note générale à la qualité de l’air de l’endroit où vous vous trouvez, anticipant l’évolution de cette note au cours des heures et présentant les polluants en cause et quelques recommandations de santé.

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Flow, l’indicateur des piétons et cyclistes

Développé en partenariat avec le CNRS par la start-up parisienne Plume Labs, le capteur connecté nomade Flow échange ses données de mesure (dioxyde d’azote, d’ozone, particules fines etc.) grâce à une appli et via le BlueTooth. Renforcé par un code couleur visuel, son rôle est d’informer en temps réel les piétons et cyclistes de l’état de l’air qu’ils sont amenés à respirer le long de leur itinéraire, tout en les alertant sur les zones à éviter.

Un tube de poche

Grâce à ses capteurs intégrés et par le biais d’une appli, le tube compact Atmotube délivre en temps réel un score de qualité de l’air gradué de 0 à 100. Recensant les polluants en présence à l’extérieur comme à l’intérieur, la lumière LED incluse dans ce tube de poche oscille du bleu au rouge, « isolant » ainsi les endroits où l’on peut rester de ceux qu’il est préférable de fuir.

Mesurer et purifier l’air intérieur

Il est aussi important de mesurer la pollution intérieure qu’extérieure. L’air intérieur se révèle en effet être entre cinq à sept fois plus pollué que l’extérieur… alors que l’on y passe plus de 80% de notre temps.

Relié à un smartphone, le capteur connecté imaginé par la société française Netatmo évalue la situation de chaque pièce de l’habitat par le biais d’un simple code couleur en guise d’indicateur. De leurs côtés, les petits cubes à disposer chez soi de la solution CubeSensors permettent de contrôler la concentration de CO² dans les pièces et de vérifier la présence de composés organiques présents dans l’air.

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Dans la même veine, CozyAir, membre de la communauté French IoT, surveille la qualité de l’air intérieur grâce à un nuage connecté, des micro-capteurs et une appli -Cozyconnect- et tout cela en temps réel. Une alerte est envoyée en cas de pollution et le capteur, design et discret, change de couleur instantanément pour avertir l’occupant de la pièce. Le petit cube Aube, autre purificateur d’air intérieur, mis au point par Aykow (la start-up fait également partie de la communauté French IoT), dispose d’un filtre qui éloigne les éléments néfastes (bactéries, allergènes, moisissures, virus…). Là aussi, une application mobile permet un suivi de la qualité de l’air intérieur en temps réel.

Le système d’alarme lumineux proposé par Foobot et ses capteurs détecte particules fines et autres produits chimiques, tout en étant connecté à un purificateur d’air depuis une application. Enfin, pour purifier l’espace, Blue Air développe des purificateurs connectés en Wi-Fi capables d’intercepter 99,97% des particules en suspension d’une taille minimum de 0,1 micron, quelle que soit la dimension de la pièce où vous le placez.

French IoT – Capture d’écran atmotrack.fr

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