Marché asiatique : une opportunité à saisir ?
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Marché asiatique : une opportunité à saisir ?

Avec 1,4 milliards de clients potentiels et une zone de libre-échange (l’Asean, pour les pays d’Asie du Sud-Est), l’Asie fait figure d’eldorado. Pourtant, les startups françaises restent parfois frileuses à l’idée de s’y lancer. French IoT vous propose quelques clés pour mieux comprendre cette zone.

Selon les prévisions du cabinet IDC, à l’horizon 2020, la zone Asie-Pacifique (hors Japon) sera la première consommatrice d’objets connectés, devant les États-Unis et l’Europe. L’occasion semble donc belle, pour les startups françaises, de conquérir un marché souvent réputé pour sa complexité.

Depuis quelques années, Aykow distribue ses purificateurs d’air en Corée et dans d’autres pays de la zone. Un positionnement évident pour Grégory Jean, président et fondateur de la startup : « pour tout ce qui touche à la qualité de l’air, l’Asie demeure la zone géographique avec le plus de demandes. De surcroit dans qualité d’air, il y a le mot qualité et les produits Made In France bénéficie de cette image dans le monde et surtout en Asie. »

Un « Label » à faire fructifier

Car, en matière de produits (connectés ou pas), la France est une marque à part entière. « Les produits français sont beaucoup plus appréciés qu’on le pense. Je suis toujours étonné de constater que des cosmétiques coréens ou hongkongais optent pour un nom Français afin de faire croire qu’ils sont d’origine hexagonale », poursuit Grégory Jean. Autre particularité : tous comme les Européens aiment le design japonais ou coréen, les consommateurs asiatiques apprécient les designs occidentaux.

Économiquement, pour Grégory Jean, « l’Asie est un marché plus simple et abordable que des zones comme l’Amérique du Nord ou l’Allemagne. » Il faut toutefois appréhender certains codes, notamment en termes de certificats ou de droits de douane, mais aussi concernant la possibilité de fournir une facture en monnaie locale, un élément capital pour les distributeurs.

Passé ce respect des normes de vente, Grégory Jean l’affirme : « la clientèle a les mêmes exigences qu’en Europe. Elle veut de bons produits qui tiennent leur engagement, avec un rapport qualité prix optimal. »

En 2016, Aykow a réalisé un chiffre d’affaires de 150 000 € et devrait le multiplier par 10 dès cette année.

Romain Carlioz – Illustration © Savvapanf Photo © – Fotolia.com 

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