Loisirs connectés : les start-up à suivre
Loisirs
Archives

Loisirs connectés : les start-up à suivre

Tour d’horizon de quelques-unes des jeunes pousses les plus prometteuses en matière de loisirs connectés.

 

SMARTAPPS, POUR PROLONGER SA VISITE AU MUSÉE

Spécialiste des applications mobiles pour les sites et lieux culturels, cette start-up parisienne a vu le jour en 2010. Elle développe également -et surtout- une plateforme, reliée aux applis, qui permet aux musées de partager leurs guides de visite ou autres contenus éditoriaux. Un plus pour le visiteur -ou futur visiteur- qui souhaite en savoir davantage sur ce qu’on lui propose de découvrir. De quoi, également, lui permettre de continuer à s’informer après sa visite.
Conçue pour s’adresser aussi bien aux grandes structures (le musée du Louvre ou encore la Tour Eiffel sont déjà clients) qu’aux plus petites, la solution Smartapps doit permettre à la société d’atteindre un objectif compris entre 2 et 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires d’ici deux ans.

 

CRAFT AI, AU SERVICE DES DÉVELOPPEURS

Cette jeune pousse, basée à Paris, développe une plateforme d’intelligence artificielle afin d’offrir des services innovants dans les domaines de l’IoT, des assistants personnels et de la robotique. Sa solution SaaS a pour but d’aider les développeurs à ce que leurs applications tirent profit des préférences et des interactions de leurs utilisateurs. Elle leur fournit -entre autres- un éditeur visuel pour la conception d’arbres de décision, un moteur d’intelligence artificielle ou encore des contenus comportementaux et des connecteurs pour simplifier le travail des développeurs.
Lauréat  -avec quatorze autres pépites françaises- du concours « French IoT », dans la catégorie Techo/Loisirs, Craft ai a ainsi été sélectionnée pour représenter « L’équipe de France de l’IoT » accompagnée par La Poste, lors du CES 2016, à Las Vegas.

 

PLUSSH, LE PREMIER LIVE STREAM FRANÇAIS

Cette start-up née à Montpellier il y a deux ans est l’inventeur du premier « live stream Made in France », selon son PDG-fondateur, Dimitri Moulins. Elle permet de réaliser des vidéos haute définition sur son smartphone et de les partager en live sur la plateforme dont l’ambition, ni plus ni moins, est de concurrencer le mastodonte qu’est Periscope.
Une fois le « direct » terminé, le replay est disponible sur le site et l’application mobile et peut être partagé sur les principaux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, WhatsApp…). L’appli, accessible sur l’AppleStore, débarquera sous peu sur Androïd.
Créée par trois anciens journalistes, Plussh s’adresse tout particulièrement aux professionnels, des médias ou de la communication. Matooma, autre pépite montpelliéraine du connecté, a récemment investi dans son capital -pour un montant tenu secret-. Plussh s’est fixée pour objectif d’atteindre les 100 000 utilisateurs dans les mois à venir.
Vainqueur du premier prix du concours « French IoT » il y a quelques semaines, la start-up est présente au CES de Las Vegas pour représenter la vitrine française de l’innovation en matière d’Internet des objets, sélectionnée parmi l’Equipe de France de l’IoT, choisie par La Poste.

 

SHARETTE, LE PETIT DERNIER DU COVOITURAGE

Fondée à Paris en 2013, Sharette propose un service de covoiturage sur de courtes distances en Ile-de-France. Le trajet court, un créneau peu ou pas encore assez exploité par les grands noms du secteur (BlaBlaCar, etc.), sur lequel la demande existe, notamment dans les grandes villes. Pour preuve, la RATP a souhaité que la solution de la jeune pousse soit intégrée à son application mobile. D’abord à l’occasion de la fermeture du RER A cet été, pour offrir une alternative à ses usagers, puis durablement sur l’ensemble du réseau, avec un partenariat -renouvelable- qui court jusqu’à décembre.
Le covoiturage tel que le conçoit Sharette (2,36 euros, tarif unique quel que soit le trajet) se veut en effet complémentaire aux transports en commun, afin de raccourcir les temps de parcours en ville.
La start-up compte atteindre la barre des 150 000 utilisateurs d’ici la fin de l’année 2015.

 

OOMBRELLA, LE PREMIER PARAPLUIE CONNECTÉ

Comme son nom peut l’indiquer, Oombrella est un parapluie connecté capable de rendre compte en temps réel de la météo, partout dans le monde. Annoncé par la start-up Wezzoo cette année, encore au stade de prototype -un lancement commercial est espéré dans les mois à venir-, il transmettra ses informations à une plateforme communautaire et son à application mobile, déjà disponibles (environ 200 000 membres, un peu plus de la moitié en France). Environ 500 000 euros de fonds ont été levés afin d’assurer leur développement.
L’objet a pour vocation de rendre service aussi bien à monsieur tout-le-monde, qui saura s’il doit se couvrir pour mettre le nez dehors, comme aux entreprises travaillant en extérieur (bâtiment, etc.).

Benjamin Hay – © momius – Fotolia.com

Partager