Bootcamp, une semaine pour s’élever
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Bootcamp, une semaine pour s’élever

Les seize start-up lauréates du concours French IoT bénéficient, dans le cadre du programme French IoT Academy, d’une semaine de bootcamp, organisé en partenariat avec le Hub Institute. Son cofondateur, Vincent Ducrey, explique l’importance d’un tel accompagnement pour les jeunes entrepreneurs de l’IoT.

Du 22 au 28 août, les seize start-up lauréates du concours French IoT suivront une semaine d’accompagnement intensif, organisée en partenariat avec le Hub Institute dans le cadre du programme French IoT Academy. Elles y apprendront les méthodes pour développer leur business. Le cofondateur du Hub Institute, Vincent Ducrey, qui interviendra tout au long de la semaine, explique l’importance d’une telle préparation pour ces jeunes entrepreneurs.

French IoT : En quoi va consister cette semaine de bootcamp ?

Vincent Ducrey : Ce sera une semaine d’accélération et d’accompagnement des start-up pour le développement de leur business. Il y aura plusieurs objectifs pour elles : il s’agira notamment d’acquérir de l’expérience au contact de mentors qui connaissent bien le sujet et de créer des interactions avec les experts de La Poste et ses partenaires sur les cas d’usages possibles de leurs produits.

Nous avons identifié un thème par jour : on évoquera les enjeux autour de la production, du business plan, le recrutement… Pour animer tout cela, nous avons sourcé des mentors français et étrangers, des experts métiers sur le juridique, la marque ou le marketing. Nous ferons également un focus sur l’art de présenter son projet.

French IoT : Qu’est-ce que cela apporte aux start-up ?

V.D. : Le but est que les start-uppers gagnent six mois à un an d’expérience en une semaine, car ils sont souvent isolés. Là, ce sera l’occasion d’échanger, de créer toute une interaction entre elles. Quand on débute dans l’entreprenariat, le champ des possibles est très vaste et les jeunes entrepreneurs peuvent se perdre dans des opportunités qui n’en valent pas la peine. Les grands groupes peuvent les aider à se concentrer sur ce qui peut marcher, de sorte à ce qu’ils perdent le moins de temps possible à se poser les mauvaises questions.

French IoT : Le but est aussi de faire émerger un écosystème de l’IoT. Pourquoi est-ce si important pour le secteur de l’Internet des Objets en France ?

V.D. : L’IoT est un secteur vraiment en plein essor, avec de grands groupes qui s’y positionnement – comme La Poste -, mais rien n’est plus agile qu’une start-up pour aller proposer un nouveau service, un nouveau produit ou une nouvelle idée. Il est donc indispensable de développer un écosystème pour créer une communauté de l’IoT en France. Tout ne peut pas reposer uniquement sur la co-innovation – la réflexion et le développement de nouveaux produits et services entre les grands groupes -, ni sur la seule open innovation (par les start-up). Tout cela est complémentaire, il faut multiplier les démarches.

French IoT : Face à quelles problématiques les start-up se trouvent-elles confrontées à leurs débuts ?

V.D. : Tout dépend de leur degré de maturité mais, globalement, le plus dur, c’est le business model. Une société comme BlaBlaCar en a changé au moins six fois. C’est le cœur du sujet même si, au travers du bootcamp, nous les accompagnerons dans les différentes phases de leur développement. Pour elles, qui iront au CES de Las Vegas, ce n’est que le début de l’aventure.

Propos recueillis par Benjamin Hay

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